- Votre inscription
- Choisir une mutuelle étudiante
- Planifiez vos horaires de travail à la fac et à la maison
a) cela passe vite
b) comme je l’ai dit, cela comprend plusieurs formes de travail différentes
c) cela vous permettra de ne pas fournir une énorme masse de travail d’un coup, à l’arrache, juste avant les partiels (mais j’y reviendrai).
- Faites preuve de souplesse !
Cependant, votre planning n’a pas forcément besoin de ressembler à un emploi du temps militaire si vous avez le sentiment que cela peut vite vous décourager. Vous pouvez très bien décider que vous devez passer 3 soirs dans la semaine à réviser + 1 jour le week-end, organiser ces soirées-là pour ne pas perdre de temps.. mais ne pas forcément choisir toujours les 3 mêmes soirs pour bosser ! Certain(e)s apprécient beaucoup d’avoir une routine pour pouvoir calibrer leur temps et trouver un rythme. D’autres aimeront bosser les lundis, mercredi, vendredi et dimanche.. puis la semaine d’après bosser le mardi, jeudi, vendredi et samedi ! Prenez votre tempérament en compte.
“J’ai croisé trop de personnes qui m’ont dit « je comprends pas, je bosse X heures chez moi, et ça marche pas », mais qui galéraient parce que ce n’était pas de cette forme de travail qu’ils avaient besoin. En fac, ce sont les personnes qui apprennent à se connaître et à combler leurs points faibles qui s’en sortent… Le système est fait pour ça. Au final, se « forcer » à faire des heures si on galère sur un truc peut même avoir l’effet inverse et causer un total rejet. Et à l’inverse, des fois, on trouve « le » truc qui motive, et d’un coup on peut en faire beaucoup, beaucoup.”
- Planifiez votre temps libre
Ensuite, il va bien évidemment falloir avoir une vie sociale. A ce niveau-là, je ne me prends pas trop la tête et je case des plages horaires “Sorties” dans mon planning dont le contenu varie en permanence puisque je ne vois pas les mêmes personnes et que je ne fais pas les mêmes choses.
Personnellement, tout cela m’a beaucoup aidé cette année : entre le M2, l’alternance, les 03 à 04 heures de transport/jour, le blog, la chaîne Youtube, On Vaut Mieux Que Ca, le mémoire, les sorties avec mes ami.e.s, le sport et de nouveaux projets qui se construisent.. les journées passent très rapidement !
- Prenez le matériel qui vous convient
– des fiches bristol
Concrètement, avec ça, vous avez de quoi tenir : pas besoin de plus ! Si vous décidez de bosser sur PC, sachez que reprendre la technique du trieur / classeur / fiche bristol n’est pas bien compliqué : pour une relecture efficace des cours, prenez soin de les mettre en forme chez vous et de ne garder que l’essentiel sur un fichier word à part (idéal pour les révisions et garder l’essentiel).
“Les fameuses bonnes habitudes de la fac, on les retrouve dans tous les numéros de revues random destinées aux étudiants perdus qui n’arrivent pas à s’adapter par rapport au lycée. Le scoop est qu’il n’y a pas un set unique de bonnes habitudes. Tout dépend de vous, de votre parcours, de votre accès à la culture. En enseignant, je me suis rendu compte que je pouvais avoir des étudiants persuadés que « Victor Hugo a écrit J’accuse de Zola » (authentiquement trouvé dans une copie), et d’autres qui connaissaient par cœur la liste de ses ouvrages, dates de publication comprises.
Le conseil de base est donc : apprenez à vous connaître. À la fac, personne n’aura le temps de vous prendre par la main, malheureusement. Si vos devoirs sont bourrés de fautes, par exemple, la plupart des profs se contenteront de vous le dire, mais aucun ne pourra rattraper le retard que le système scolaire vous a fait accumuler. Ce qui veut dire que ce sera à vous de vous accrocher pour rattraper. De même si vous voyez que, vraiment, le prof parle de trucs que vous devriez connaître mais ne connaissez pas.
Heureusement, vous avez une béquille que vous n’auriez jamais pu rêver d’avoir si vous aviez vingt ans de plus : Internet. Mine de rien, quand on s’en donne la peine, on trouve là bas, rien qu’avec Wikipédia et quelques autres sites, de quoi réapprendre quelques points basiques sans même sortir de chez soi.”
- Rejoindre son association de filière
« Au début, c’est un lieu [l’université] un peu étonnant de part la diversité de cursus différents et en même temps c’est rassurant d’avoir un endroit où tu peux retrouver des gens qui ne font pas la même chose que toi. Peu de temps après, on m’a intégré dans la vie de l’asso ce qui m’a alors permis de retrouver dans un dynamique de gestion de projet à grande échelle : Organisation de soirées à thèmes, mises-en place de tutorats, organisation d’un budget, contact de partenariat …. Bref, plein de choses que tu n’as pas l’habitude de faire en sortant du Lycée mais qui sont très formateur et très inspecté par les entreprises quand tu cherches du boulot (saisonnier ou ton vrai job). Cela montre que tu as passé du temps à gérer autre chose que tes études. » – Sébastien, Université de Sciences de Nantes
- Le sport à l’Université
- Les orchestres, le théâtre ou la danse
- Les associations culturelles et sociales
- Les syndicats étudiants
- Les collectifs politiques
- Les Assemblées générales & les comités de mobilisation
↠ Comment bien suivre les cours alors qu’on est dans un TD surchargé ?
Premièrement, mettez-vous devant. En général, en fac, les premiers rangs sont totalement vides, une sorte de no-man’s land. Gardez en tête qu’un TD surchargé sera fatalement plus bruyant : personne, ou presque, n’est attentif durant 2 heures, et ça finit par s’entendre. Si vous voulez suivre, privilégiez donc fortement le places de devant. En plus, vous serez plus facilement repérable, ce qui permettra à la personne chargée du TD de mieux vous reconnaître. Et ça, c’est pas rien : cette année, je voyais défiler 120 à 140 personnes en l’espace de 23 heures, et je ne les avais que pour des TD de deux heures, douze fois dans le mois. Autant dire qu’il est difficile de se souvenir du nom de la personne au fond qui n’a pas dit un mot depuis le début du semestre.
A l’université, vous devrez suivre une certaine méthodologie dans votre travail à rendre. Cette méthodologie change d’une discipline à une autre et même en fonction des cours. Cependant, s’il y a bien une chose qui ne change pas, c’est qu’on vous demandera de construire votre argumentaire sur des sources sérieuses, vérifiées scientifiquement et vous permettant de mobiliser des connaissances avec un regard critique.
Pour commencer, arrivez en avance histoire d’être sûr.e d’avoir de la place et pour vous sentir à l’aise. Si, comme moi, vous avez vécu les amphis parisiens, sachez qu’on a vite tendance à ne plus être très attentif quand on se retrouve tout au fond d’un amphi de 1000 personnes (et oui.. ça fait beaucoup 1000). Aussi, n’oubliez pas que les profs sont disponibles pour répondre à vos questions à la pause et en fin de CM ! C’est très fréquent, i.elles sont là pour ça et seront très souvent ravis de voir que vous vous intéressez à leurs cours.
Idéalement, mais ce n’est que mon opinion : privilégiez le fait de rester seul.e durant l’amphi si vous avez tendance à facilement vous déconcentrez. Rien de pire qu’une bande de potes qui murmure en cours pour vous empêcher d’écouter (qui plus est dans un endroit où il est facilement possible de faire autre chose que prévue). Point important : l’ordinateur en amphi peut être votre pire ennemi. Vous allez très vite vous retrouver à vous balader sur Facebook et à être déconcentré…
“Les cours en amphi, c’est un peu la hantise du lycéen. Pédagogiquement, c’est d’ailleurs souvent assez mauvais. J’ai vu plusieurs profs se contenter de lire un bouquin pendant deux heures. Si vous tombez sur ce genre de cours, procurez-vous le même livre et bossez chez vous : vous en tirerez bien plus.
De façon générale, c’est le maître mot de la fac : adaptabilité. Quand un cours ne vous convient pas, c’est à vous de vous y adapter. Si, vraiment, le prof ne vous parle pas (et ça arrive forcément un jour où l’autre), vous pouvez toujours essayer d’apprendre par vos propres moyens. J’ai souvent vu des étudiants venir se plaindre dans mes TD que le CM qui traitait de la même période était compliqué, incompréhensible, qu’ils ne le suivaient pas et sortaient plus embrouillés qu’autre chose. Dans ce cas là, laissez tomber, temporairement, le CM (que quelqu’un de généreux pourra toujours vous passer), mais pas pour faire la grasse mat’ : profitez de ce temps pour aller à la BU, ou sur Internet, ou avec des amis un peu plus calés que vous, pour réapprendre les bases.
Si, en revanche, le cours magistral vous parle, privilégiez les mêmes techniques qu’en TD : mettez-vous devant et participez autant que possible. Selon le prof et son degré de disponibilité, il est aussi possible de s’entretenir avec lui en fin de cours.“
Comment bien préparer ses partiels ?
- Lire ce qu’on vous conseille:
- Ficher progressivement et surtout, intelligemment:
Bien entendu, veillez à des codes couleurs différents et à avoir des fiches bien aérées pour faciliter votre mémorisation.
Comment réussir ses partiels ?
“Comme pour les questions précédentes, il est nécessaire de cerner ce qui vous pose problème, le plus tôt possible. Notez aussi que vos notes du bac ne sont pas un indicateur fiable : ce qui m’avait valu un 15 à l’épreuve d’histoire-géo ne valait pas dix en fac, par exemple. Même quand les exercices semblent se ressembler, les exigences ne sont pas forcément les mêmes.
Dans la pratique, les partiels sont entourés d’un cérémoniel bien pompeux même si, en réalité, peu de profs le prennent vraiment au sérieux. Ce cérémoniel est aussi fait pour vous faire stresser : lutter contre ce stress peut vraiment être un atout. Gardez juste en tête qu’y aller en mode « allez, je fais mon possible et on verra bien » permet souvent de se libérer d’un gros poids, si vous y parvenez.
Pensez aussi à la personne qui corrigera : les copies vont être très nombreuses (et les corriger est presque aussi insupportable que surveiller un examen). D’où le conseil essentiel de bien écrire. Je sais que ce n’est pas facile (quiconque a vu mon écriture confirmera), mais avoir une écriture lisible peut vous sauver. Un conseil, notamment : évitez absolument le stylo bille qui rend l’écriture assez désagréable à lire.
Enfin, il est (malheureusement) très courant que des profs donnent, pour un même exercice, des consignes différentes, et parfois contradictoires. Dans ce cas-là, c’est terrible à dire, mais le prof à toujours raison, même quand il dit une énormité. Faites-lui plaisir sur ce coup, et apprenez à vous adapter… Finalement, la fac forme effectivement au monde du travail !”
Comment bien préparer les rattrapages ?
- D’abord, ne pas partir perdant.e :
- Apprendre de ses erreurs :
- Avoir eu de bonnes notes :
- La lettre de motivation :
- Le cas des stages :
- Prenez-y vous à l’avance !
A ce niveau-là je trouve ce petit bouquin très utile. Mais demandez à vos professeurs leurs favoris en fonction de votre discipline !
- Ne comparez pas votre progression à celles de vos camarades :
Le conseil d’Antoine, chargé de TD en Histoire à l’université :
“Le mémoire est vraiment un travail indépendant, et regarder ce que font les autres sert surtout à se mettre une (mauvaise) pression…”
- Le choix du sujet :
- Choisissez bien votre directeur/directrice de mémoire :
C’est hyper important. Si possible, essayez de voir auprès d’ancien.ne.s étudiant.e.s de la formation quel.le.s sont les professeur.e.s qui assurent un bon suivi. Essayez aussi de connaître les domaines de ces profs pour savoir si le feeling sera bon. Rien de pire qu’un prof avec qui on ne s’entend pas et qui n’est pas d’accord avec notre angle et nos positions (et non pas dans le sens qu’il cherche à nous aider à développer notre esprit critique). Veillez aussi à avoir un professeur disponible, à l’écoute et répondant à vos mails. Ceci vous permettra de pouvoir rédiger votre mémoire de manière bien plus sereine.
- Mobiliser ses connaissances intelligemment :
↠ Comment rester motivé.e ?
Je suis pleinement consciente que la fac peut être un endroit stressant. On peut vite se sentir seul.e, submergé.e par le travail et incertain.e sur son avenir professionnel. Si je parle autant d’organisation c’est que j’ai le sincère sentiment que c’est en se créant des routines qu’on arrive peu à peu se rassurer. Il va falloir vous créer des repères pour avoir le sentiment que ce que vous faîtes a du sens.
Il faut savoir aborder les mauvais cours, les disciplines difficiles en mettant en place des stratégies pour s’y consacrer pleinement. Baisser les bras en attendant les rattrapages ou laisser l’angoisse monter ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais ! Dès que vous avez le sentiment d’appréhender avec inquiétude une matière, un examen.. parlez-en ! A vos professeurs, d’autres étudiant.e.s, en essayant d’approfondir la matière en question. Disons qu’il faut “prendre le dessus”.. et on prend le dessus en anticipant toutes les failles possibles.
- Si possible, demandez une information à plusieurs (histoire que la supériorité “numérique” permette d’avoir ce que vous voulez)
- Ne lâchez jamais l’affaire, insistez, ne vous laissez pas démonter : je n’hésitais pas à relancer maintes fois et à préciser que ma requête était urgente
- Balisez le terrain : préparez bien touuut ce que vous désirez savoir avant de vous rendre au secrétariat/d’appeler ou d’envoyer un mail. Quitte à pondre un gros mail avec des requêtes en gras/soulignés et sous forme de points.
D’ailleurs, si la situation est si insupportable que ça, n’oubliez pas qu’il existe des organigrammes… généralement le problème vient de bien plus “haut”, les personnes que vous croisez au quotidien étant à des postes précarisées aux conditions difficiles. Trouver la source du problème permet toujours de régler ce dernier durablement ;).
“Jouez dès le départ la carte de la solidarité. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, il n’y a plus de raisons d’être totalement isolé au sein d’une promo : alors jouez le jeu, partagez les cours et les connaissances, entraidez-vous, organisez-vous… Vous tirerez énormément de choses utiles de ce genre de réseaux. « Oui mais si je file mes cours à des ingrats ? » pourriez-vous penser ? Grand bien leur fasse : si, pour les leur passer, vous les avez retravaillés, relus, peaufinés, vous y aurez de toute façon gagné plus qu’eux. N’hésitez pas, aussi, à vous rapprocher des personnes qui redoublent leur année : leur expérience est souvent utile.”
Juste pour info, le Sudoc c'est le catalogue collectif des bibliothèques universitaires françaises, ça n'a rien à voir avec Cairn et Persée qui sont des bases de données. En gros le Sudoc c'est un catalogue, donc tu vas trouver des références de bouquins et savoir dans quelle bibliothèque aller pour les consulter et/ou les emprunter. Cairn et Persée, ça te permet d'accéder à des articles, des revues, des chapitres de bouquins, tu accèdes directement au contenu. Les opposer ça n'a pas trop de sens, ils ne servent vraiment pas à la même chose !
Je trouve tes conseils super pertinents (en même temps vu ton parcours scolaire, difficile d'en douter), mais je pense qu'on peut juste ajouter un petit truc à propos de ce que tu dis sur les amphis : si c'est très vrai pour les matières littéraires (au sens large) de prendre des notes papier et de bosser seul.e à côté, c'est parfois plus dur quand il s'agit de matières scientifiques “dures”. Les amphis de maths/physique/ et autres matières du démon vont souvent assez vite. Les profs se basent souvent sur des diapos, et il n'est parfois pas possible de prendre en note tous les formules/schémas/tableaux.
Dans ces moments là, le travail sur ordi peut vraiment sauver la vie, notamment si le prof a mis son diapo à disposition, puisqu'on peut compléter sa prise de note avec des captures d'écrans des figures, soit directement pendant l'amphi, soit en reprenant son cours chez soi. 🙂
Sinon, petite question : tes lectures, tu les bases principalement sur les recommandations de tes profs ou tu en fait à côté ? Et surtout, quand tu reprends les bases sur pleins de sujet pour ton mémoire par exemple, comment trouves-tu BONS ouvrages ?
Merci pour tes articles, c'est toujours un plaisir de te lire.
Article intéressant et instructif 🙂 .
Je mettrais juste un tout petit bémol, certains points sont très spécifiques aux sciences humaines (par exemple en informatique, on peut mettre des doctorants en première année désemparés sur des TD de M1…).
Si vous êtes dans une discipline où il y a des TPs, faites les très scrupuleusement et si possible (genre en informatique, mais en physique c'est plus dur) n'hésitez pas à les boucler chez vous si nécessaire. Des fois les TPs foirent parce que les enseignants on pas vérifié que tout le matériel était bien en place et les bons logiciels bien installés : ça arrive mais il faut tenter de ne pas perdre la séance pour autant. Les TPs sont vraiment essentiels pour faire le lien avec le cours. Et bien manipuler ça s'apprend, laisser faire son voisin qui s'y connait c'est tentant (je l'ai fait aussi), mais c'est vraiment pas une bonne idée du tout 😉
Et des fois on peut avoir aussi une petite subtilité (très courante en chimie d'après des camarades) : pour les TPs ce sont parfois les doctorants qui savent mieux que les profs titulaires comment il faut s'y prendre (parce que ce sont les doctorants qui manipulent le plus)… Donc dans le doute, parfois il vaut mieux écouter l'enseignant précaire 🙂
Bref bon courage aux étudiants pour leur parcours à la fac, de la part d'un futur ancien doctorant chargé d'enseignement 🙂
Merci pour ton ajout Juliette 🙂 dans ces moments-là, je pense qu'il faut alors compter sur la générosité des autres étudiant.e.s ?
Pour mes lectures, je commence toujours par checker la bibliographie que les profs donnent dans chaque matière. Je consulte assidûment les ouvrages pour voir lesquels me semblent les + intéressants et après je marche en “chaînons” : quand j'ai terminé le livre, je regarde la bibliographie à la fin, pioche des bouquins dedans et ainsi de suite.. 🙂
Merci pour toutes ces précisions Eric !
Génial!! Un grand merci pour tout c'est bons conseils! ^^ Je rentre en L1 de LEA en Septembre et je sais pas trop à quoi m'attendre encore. En tout cas ton article m'aura bien aider et motiver pour cette première année de fac! xx
Juste une petite remarque : horaire est un nom masculin donc “surtout si les horaires sont alléchants” 🙂
Très intéressant. Je garde ça sous la main
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